Il y a dans l’océan un nouveau continent, un continent de plastique exponentiel… qui provoque la mort de plus de 100’000 animaux marins chaque année. Notre planète est en train de mourir étouffée dans tout ce plastique.
Chaque minute, l’équivalent d’un camion poubelle de plastique est déversé dans l’océan.
Petite fille je passais mon temps à cueillir des fleurs des champs à me rouler dans l’herbe à respirer à plein poumon le parfum de l’herbe coupée ou de la pluie d’été qui embaumait juste après avoir arrosé les champs. Puis un jour je fis la connaissance d’une nouvelle petite copine qui s’appelait Barbie. Elle était parfaite une vraie beauté, une plastique parfaite….Curieusement toujours aussi belle aujourd’hui, alors qu’elle vient de fêter ses 60 ans…Barbie sentait bon le plastique et étrangement, j’aimais ce parfum, peut-être des réminiscences de lorsque bébé je tétais le biberon au bon goût de bisphénol…
Barbie avait la chance d’avoir un amoureux aussi beau qu’elle, Ken. Ils étaient devenus mes archétypes du futur… …LE FUTUR un mot qui ne voulait pas dire grand chose pour moi. Je ne réalisais pas dans quel monde j‘étais née et encore moins ce qu‘il allait devenir
Le plastique, Il y en avait partout de mes poupées à mes bottes et mon ciré jaune à mon sceau et mon râteau, ma bouée, tous mes 45 tours et presque tous mes autres jouets jusqu’à mon rouleau de ruban adhésif.
Une époque où les bouteilles étaient encore presque toutes en verres et en plus consignées. Petit à petit le PET s’est imposé. Ce plastique issu du pétrole communément appelé « l’or noir » ou« l’huile de pierre ».
Ah ! Le pétrole ! L’un des piliers de notre économie et l’un des problèmes majeurs des méfaits causés à notre terre mère. Dire qu’une bouteille en PET met 1000 ans à se décomposer…
Au dix-neuvième siècle, à l’époque de la ruée vers l’or noir en Pennsylvanie, qui aurait pu imaginer qu’un jour il serait courant de payer avec du plastique ? D’acheter des légumes et des denrées enveloppées de plastique de dormir sur du plastique, de s’habiller avec du plastique ? D’écouter de la musique sur du plastique. De rouler dans des véhicules comprenant du plastique… d’écrire avec du plastique de se laver les dents avec du plastique de manger dans des récipients en plastiques ? Peut-être que si l’humain réussi à survivre, dans des milliers d’année nous parlerons encore de l’ère du plastique et ces dégâts.
Aujourd’hui on a créé un océan de plastique trois fois la surface de la France qui est en plus exponentielle et certains parlent même d’un nouveau continent de plastique qui provoque la mort de plus de 100’000 animaux marins chaque année.
Chaque minute, l’équivalent d’un camion poubelle de plastique est déversé dans l’océan. Nous produisons en moyenne 300 millions de tonnes de plastiques par an et on estime qu’entre 8 et 12 millions de tonnes finissent dans nos océans.
Je repense à ce cachalot qui avait avalé 40 kilos de plastique dans son ventre et qui attendait un bébé ou encore le cadavre d’un albatros rempli de plastique qu’il avait dû avaler en pensant que c’était du poisson.
L’être humain responsable de ce calvaire n’est pas épargné puisque lors d’une étude très sérieuse réalisée par „ L’université de médecine de Vienne “on a retrouvé des micro- plastique dans les selles d’humains qui auraient consommés des produits de la mer entre autre du thon et des crevettes et même du sel marin mais aussi des aliments emballés dans du plastique…
Peu de solutions existent pour remédier à ce calvaire, si ce n’est cesser cette consommation abusive et passer à un autre mode de vie en suivant l’exemple de « Béa Johnson » bloggeuse et conférencière spécialisée du mode de vie « zéro déchets » Elle préconise les achats en vrac ce qui permet de limiter les déchets de contenants mais aussi les déchets inutiles comment les cotons tiges ou les produits d’entretien et les produits cosmétiques si facile à réaliser soi-même. Recycler et composter mais aussi éviter le neuf en privilégiant les objets et vêtements d’occasions. Eliminer les objets plastiques à usage unique et jetable, bien que ils seront complétement interdit en Europe 2021.
Grace à sa méthode elle réalise une économie de 40% et moins de un litre de déchets par an..
Il existe aussi des alternatives moins dommageables pour notre belle planète en souffrance, des scientifiques y travaillent. Parmi les projets qui pourraient arriver dans nos rayons, les contenants en algues brunes et chlorure de calcium, en bambou ou en d’autres matériaux issus de fruits ou de légumes.
Nous avons créé ce continent en plastique et nous en sommes responsables à nous de faire au mieux chaque jour pour laisser une planète bleue encore vivante à nos enfants et non une nouvelle planète en plastique pour Barbie et Ken.
Nathalie di Rito
Sources : Aurélien Barreau, ‘Université de médecine de Vienne et de l’Agence de l’environnement. Greenpace. www.zerowastehome.com
Il y a dans l’océan un nouveau continent, un continent de plastique exponentiel… qui provoque la mort de plus de 100’000 animaux marins chaque année. Notre planète est en train de mourir étouffée dans tout ce plastique.
Chaque minute, l’équivalent d’un camion poubelle de plastique est déversé dans l’océan.
Petite fille je passais mon temps à cueillir des fleurs des champs à me rouler dans l’herbe à respirer à plein poumon le parfum de l’herbe coupée ou de la pluie d’été qui embaumait juste après avoir arrosé les champs. Puis un jour je fis la connaissance d’une nouvelle petite copine qui s’appelait Barbie. Elle était parfaite une vraie beauté, une plastique parfaite….Curieusement toujours aussi belle aujourd’hui, alors qu’elle vient de fêter ses 60 ans…Barbie sentait bon le plastique et étrangement, j’aimais ce parfum, peut-être des réminiscences de lorsque bébé je tétais le biberon au bon goût de bisphénol…
Barbie avait la chance d’avoir un amoureux aussi beau qu’elle, Ken. Ils étaient devenus mes archétypes du futur… …LE FUTUR un mot qui ne voulait pas dire grand chose pour moi. Je ne réalisais pas dans quel monde j‘étais née et encore moins ce qu‘il allait devenir
Le plastique, Il y en avait partout de mes poupées à mes bottes et mon ciré jaune à mon sceau et mon râteau, ma bouée, tous mes 45 tours et presque tous mes autres jouets jusqu’à mon rouleau de ruban adhésif.
Une époque où les bouteilles étaient encore presque toutes en verres et en plus consignées. Petit à petit le PET s’est imposé. Ce plastique issu du pétrole communément appelé « l’or noir » ou« l’huile de pierre ».
Ah ! Le pétrole ! L’un des piliers de notre économie et l’un des problèmes majeurs des méfaits causés à notre terre mère. Dire qu’une bouteille en PET met 1000 ans à se décomposer…
Au dix-neuvième siècle, à l’époque de la ruée vers l’or noir en Pennsylvanie, qui aurait pu imaginer qu’un jour il serait courant de payer avec du plastique ? D’acheter des légumes et des denrées enveloppées de plastique de dormir sur du plastique, de s’habiller avec du plastique ? D’écouter de la musique sur du plastique. De rouler dans des véhicules comprenant du plastique… d’écrire avec du plastique de se laver les dents avec du plastique de manger dans des récipients en plastiques ? Peut-être que si l’humain réussi à survivre, dans des milliers d’année nous parlerons encore de l’ère du plastique et ces dégâts.
Aujourd’hui on a créé un océan de plastique trois fois la surface de la France qui est en plus exponentielle et certains parlent même d’un nouveau continent de plastique qui provoque la mort de plus de 100’000 animaux marins chaque année.
Chaque minute, l’équivalent d’un camion poubelle de plastique est déversé dans l’océan. Nous produisons en moyenne 300 millions de tonnes de plastiques par an et on estime qu’entre 8 et 12 millions de tonnes finissent dans nos océans.
Je repense à ce cachalot qui avait avalé 40 kilos de plastique dans son ventre et qui attendait un bébé ou encore le cadavre d’un albatros rempli de plastique qu’il avait dû avaler en pensant que c’était du poisson.
L’être humain responsable de ce calvaire n’est pas épargné puisque lors d’une étude très sérieuse réalisée par „ L’université de médecine de Vienne “on a retrouvé des micro- plastique dans les selles d’humains qui auraient consommés des produits de la mer entre autre du thon et des crevettes et même du sel marin mais aussi des aliments emballés dans du plastique…
Peu de solutions existent pour remédier à ce calvaire, si ce n’est cesser cette consommation abusive et passer à un autre mode de vie en suivant l’exemple de « Béa Johnson » bloggeuse et conférencière spécialisée du mode de vie « zéro déchets » Elle préconise les achats en vrac ce qui permet de limiter les déchets de contenants mais aussi les déchets inutiles comment les cotons tiges ou les produits d’entretien et les produits cosmétiques si facile à réaliser soi-même. Recycler et composter mais aussi éviter le neuf en privilégiant les objets et vêtements d’occasions. Eliminer les objets plastiques à usage unique et jetable, bien que ils seront complétement interdit en Europe 2021.
Grace à sa méthode elle réalise une économie de 40% et moins de un litre de déchets par an..
Il existe aussi des alternatives moins dommageables pour notre belle planète en souffrance, des scientifiques y travaillent. Parmi les projets qui pourraient arriver dans nos rayons, les contenants en algues brunes et chlorure de calcium, en bambou ou en d’autres matériaux issus de fruits ou de légumes.
Nous avons créé ce continent en plastique et nous en sommes responsables à nous de faire au mieux chaque jour pour laisser une planète bleue encore vivante à nos enfants et non une nouvelle planète en plastique pour Barbie et Ken.
Nathalie di Rito
Sources : Aurélien Barreau, ‘Université de médecine de Vienne et de l’Agence de l’environnement. Greenpace. www.zerowastehome.com
