Vous connecter avec vos identifiants

[fbl_login_button redirect="" hide_if_logged=""]

Vous avez oublié vos informations ?

PAT BURGENER 2nd LAAX OPEN

Un rebelle et une pure inspiration !
Texte / Corinne Tâche-Berther, intro par Ismael Tlili
PAS BESOIN DE PARCOURIR LE GLOBE POUR TROUVER LA RÉBELLION. NON LOIN DE NOS BUREAUX SE TROUVE UN DE CEUX QUI INCARNENT AU MIEUX L’ESPRIT LIBERTAIRE. JEUNE HOMME ET RIDER AUSSI TALENTUEUX QU’EXPANSIF, IL FAIT PREUVE AUTANT DE POLYVALENCE QUE DE TECHNIQUE. CETTE ÂME EST L’INCARNATION MÊME DE L’ESPRIT FREESTYLE, LIBRE DANS SON STYLE. PAT BURGENER.

Pat, comment vois-tu la vie ?
Pour moi ce n’est que du bonheur. S’il n’existait ni plaisir, ni allégresse, à quoi bon vivre ? Il demande cependant à être trouvé. Plus jeune, je me souviens avoir vécu une période difficile et c’est seulement à travers le sport et plus tard ma vocation que j’ai réussi à m’émanciper. Il y a assez d’activités pour faire vibrer n’importe lequel d’entre nous, il suffit de trouver celle qui nous convient. Je suis convaincu que tout a un sens, à nous de le trouver.

J’ai entendu dire que tu étais adepte de l’école buissonnière…
Plus que ça, je mettais carrément les pieds au mur. Pendant les cours, je n’avais qu’un seul mot en tête sport, sport, sport… Je m’effaçais donc du décor, pour aller subrepticement jouer au football. Mes parents ont tout tenté, me changer d’école, passer du public au privé, un calvaire, jusqu’au jour où j’ai atterri à Champittet. Là, j’ai eu la possibilité de me défouler les après-midi et j’ai fini par trouver mon rythme. Sachant que j’avais conquis ma liberté, j’ai commencé à mieux me comporter. Mes parents ont tenu bon, ils m’ont accompagné dans toutes les situations, mon père m’amenait tous les jours rider en hiver et ma mère a tout mis en oeuvre de son côté pour que je réussisse.

Ta famille te soutient, c’est une grande chance.
Oui je réalise ma chance d’être ainsi épaulé, ça a joué un rôle majeur dans ma vie. Mes parents m’ont soutenu à la conquête de mon rêve. Mon frère Marc-Antoine est lui aussi une personne déterminée. Lui comme moi savons que si nous voulons quelque chose, nous l’aurons. Parfois on me demande comment j’ai fait, je pense que mon côté rebelle malgré le cadre que l’on cherche à nous imposer a joué en ma faveur. Dire que cela fait déjà huit ans que j’investis tout mon temps pour réaliser mon rêve !

Tu es donc du genre déterminé.
Et de plus en plus, oui ! Je pars du principe que l’on peut toujours s’améliorer, que l’on n’est jamais assez bon et cela me motive à en faire encore plus.

De quel oeil vois-tu les autres jeunes ?
A mon avis, il y a peu de gens qui peuvent réaliser leur rêve à un jeune âge. J’en connais aussi plein qui sortent et pensent que le seul plaisir est de boire et de fumer. J’aime faire la fête, c’est sûr, mais mettre une journée à m’en remettre ne m’attire pas plus que ça. J’ai la chance d’avoir trouvé ma voie et de pouvoir la suivre comme bon me semble.

Et les adultes ?
Je ne regarde pas beaucoup le monde adulte, par contre je me projette dans le futur et celui-ci me dit de vivre ma jeunesse pleinement.

Quelle est ton hygiène de vie ?
Prendre soin de moi c’est faire du sport… 4 fruits et 3 litres d’eau par jour, à mon avis ce n’est pas ça être sain. Se défouler, ramer jusqu’à n’en plus pouvoir, passer du snow au skate, puis au surf en passant par le paddle, voilà ma recette.

A quoi cela ressemble de vivre de sa passion ?
Je vis toujours chez mes parents, avec mes frères, et j’adore ! Pour moi, c’est un peu comme si je vivais du ride depuis le début. Je dormais seul dans notre maison à Crans-Montana quand j’avais 13-14 ans et quand j’allais à l’école à Grône. Et si aujourd’hui je devais donner tout mon argent pour vivre à la maison, je n’hésiterais pas une seule seconde.

Décris-nous la relation avec tes frères.
Plus on prend de l’âge, plus on s’entend. Il y a eu un moment où j’accaparais beaucoup l’attention de mes parents ce qui créait de la jalousie, mais maintenant ils sont devenus mes meilleurs amis. Je peux conseiller mon petit frère et prendre des leçons de l’aîné.

Parle-nous de la musique.
Elle représente énormément pour moi ainsi que pour mon petit frère. Elle peut faire des miracles. Bono (U2) a dit un jour : «La musique peut changer le monde parce qu’elle peut changer une personne.»

Qu’est-ce qui te connecte avec toi-même ?
C’est dur à dire… Je pense que tout ce que je fais me connecte à moi-même. Je m’investis entièrement dans ce que je fais, quand je suis avec ma copine, mon attention est là à 100 %, c’est pareil quand je m’entraîne ou quand je joue de la musique.

Reçois-tu des critiques ?
Oui, évidemment… Mais je n’ai rien à me reprocher. Je trouve que je suis une bonne personne et j’ai du respect pour les gens qui m’entourent. Je suis aussi très ouvert à la discussion. J’aime savoir pourquoi l’on me reproche quelque chose, et pouvoir exprimer mon point de vue en retour.

Comment gères-tu tes blessures ?
A 16 ans je me suis blessé, et deux étés d’affilée j’ai dû abandonner les entraînements. Mais saison après saison, je gagne en confiance, j’ai l’impression que je suis plus sûr, et m’investis d’avantage. Aujourd’hui, je déclare n’avoir jamais été aussi en forme, et j’essaye de nouvelles choses. Je n’aimais pas la gymnastique artistique au début, puis c’est devenu cool. Je pense qu’en s’investissant dans ce que l’on fait, on finit toujours par en tirer de la satisfaction ! C’est d’ailleurs le slogan de mon frère : «Tu n’auras jamais besoin de bosser tant que tu te feras plaisir.» Il est très cultivé, il passe des journées sans fin à la bibliothèque, mais jamais il ne s’en plaindra. Il voit toujours le côté positif.

Et le risque ? La peur ?
Plus le niveau augmente, plus les conséquences sont lourdes. Si par exemple tu n’as pas assez de vitesse en double corks, cela peut être fatal. Dans tous les cas, il ne faut pas trop accorder d’importance à la peur. C’est la même chose quand tu as une idée en tête, tu dois en être persuadé pour la réaliser, car dès que le doute s’installe, elle tombe à l’eau.

Comment te prépares-tu mentalement ?
Ce matin au yoga par exemple, j’ai pensé à un run, une figure, et je l’ai parcouru mentalement. J’ai une très bonne capacité de visualisation…

Un conseil de grand frère à donner ?
Si tu veux accomplir quelque chose, il faut te focaliser dessus. Pense aux raisons qui te poussent à le faire, à quoi cela va te servir et tiens bon. Un jour tu réussiras !

Pat Burgener is sponsored by Picture Organic Clothing, Rome and Crans Montana

CONTACTEZ NOUS

Vous avez besoin de plus d'information, envoyez nous envoyer un email et nous allons revenir à vous, dès que possible.

En cours d’envoi

Copyrights 2024 all right reserved - 7sky.life | création site internet by Concept-Web

Vous connecter avec vos identifiants

[fbl_login_button redirect="" hide_if_logged=""]

Vous avez oublié vos informations ?